Les mémoires sensorielles
Au fil des ans nos capacités sensorielles s'émoussent... La vue baisse, on devient dur d'oreille, l'odorat et le goût sont moins subtils... est-ce parce que notre intérêt pour les choses de la vie diminue ? Est-ce par usure physiologique ? Sûrement un peu des deux. Ce qui est sûr, c'est que de la qualité des sensations ressenties va dépendre le bon enregistrement de l'information qui lui est liée et donc une plus ou moins bonne mémorisation !
La mémoire visuelle
De tous nos sens la vue est celui que nous utilisons le plus, c'est donc celui par lequel nous capterons le plus d'informations à enregistrer : regarder la télévision, lire un livre ou un journal, voir ce qui se passe autour de nous, reconnaître des visages familiers etc. D'où la nécessité de déceler et de faire corriger tout trouble de la vue.
La mémoire auditive
Dès la vie foetale l'ouïe est active
Organe de la relation l'ouïe subit certaines modificatins avec l'âge : diminution de la perception des sons aigus ainsi qu'une certaine lenteur de cheminement de la perception. Ces changements peuvent avoir des conséquences importantes sur le comportement et la vie relationnelle. Le malentendant risque de se couper de son entourage, de s'isoler et donc de recevoir moins de stimulations du monde extérieur.
La mémoure du goût
Les petites madeleines de Proust sont un exemple frappant de ce que peut-être notre mémoire gustative, réactivée bien des années plus tard par la mise en présence d'une saveur rencontrée puis complétement oubliée jusqu'alors.
Le fait de rechercher en mémoire des souvenirs liés à des sensations gustatives peut nous mermettre de retrouver les anciens plaisirs éprouvés et ainsi nous inciter à les redécouvrir de nouveau.
La mémoire olfactive
Comme le goût, l'odorat entretient un rapport privilégié avec la mémoire. Il suffit parfois de sentir une odeur pour qu'une foule de souvenirs ressurgissent, associés à cette sensation.
La mémoire tactile
La peau est l'organe ensoriel le plus étendu, le toucher l'un des sens fondamentaux dans le développement général de l'être humain. C'est le sens le plus important au niveau affectif. Nous pouvons vivre sans voir, sans entendre, sans odorat et sans goût, mais en aucune façon sans toucher. Cette carence peut-être à l'origine de perturbations gaves telles que dépresion, tristesse, perte de mémoire.