La mémoire de travail ou sémantique ou intellectuelle

C'est celle que nous stimulons le plus lors des ateliers

C'est une mémoire travaillée, donc volontaire.

C'est tout ce qui reste de ce que nous avons appris et apprenons.

Elle est fonction de notre bagage culturel et de l'utilisation que nous en faisons.

 

Elle fait appel à la volonté : nous voulons retenir une information précise, cela va nécessiter un effort, un travail. Opération mentale de tri, de mise en ordre intellectuel par comparaisons, par associations avec ce que nous savons déjà.

Les connaissances acquises facilitent l'intégration de nombreuses informations nouvelles - quand on a un hobby, une passion, toute nouvelle information le concernant est très vite enregistrée, sans effort - L'âge aidant nous avons de plus en plus de points de repère pour ancrer nos connaissances. Les bases du système sont en place, il faut juste perfectionner le réseau.

On peut inclure dans cette catégorie la mémoire professionnelle.  Elle engendre une capacité exceptionnelle liée à la pratique quotidienne équivalent à l'entraînement d'un sportif de haut niveau (ex : Les médecins, les avocats, les chauffeurs de taxi, les serveurs de café, les comédiens etc.)

Mais, il faut être réaliste, les capacités d'adaptation à la nouveauté nécessitent un gros travail. Vouloir restituer le contenu d'une conférence ou d'un livre traitant d'un sujet sur lequel nos connaissances sont pauvres est illusoire si on ne fait preuve d'un minimum d'organisation : prise de notes, enregistrement, remise en forme et restitution dans un délai rapide.

 

Pour terminer sur la mémoire de travail, cette citation du docteur Jacqueline Renaud :

La mémoire peut s'apprendre. Quand elle est spontanée elle est comme une herbe folle qui recouvre les champs. C'est agréable certes, mais d'efficacité limitée. La mémoire travaillée c'est comme un champ de blé : le rendement ne se compare pas.

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