Les mémoires involontaires

La mémoire procédurale ou somatique

 

  • C'est celle du corps qui se souvient : écrire, marcher, courir, nager, faire du vélo, conduire etc.
  • Tous ces gestes de la vie courante ont été appris, une fois acquis ils deviennent automatiques et la période d'apprentissage oubliée. Instinctifs ils se font inconsciemment ce qui est heureux car si nous devions décomposer chacun de nos gestes nous n'aurions pas le temps de faire autre chose.

 

La mémoire spontanée ou affective

 

  • Elle intervient automatiquement quand nous sommes confrontés à un événement qui provoque des émotions.
  • Elle suit une logique qui lui est propre et dont nous ne maitrisons pas complétement tous les paramètres, le contexte émotionnel étant souvent primordial. Ceci explique les témoignages si souvent contradictoires entre témoins d'une même scène, chacun étant parfaitement sincère.
  • Au moment de l'enregistrement le cerveau trie inconsciemment les informations en fonction de notre type de mémoire dominant (visuelle ou auditive), de notre histoire, de notre personnalité. Au moment du rappel ce sont ces détails qui reviendront, et à partir de ces détails, notre logique et notre imagination vont reconstruire un ensemble cohérent qui ne sera pas forcément le reflet exact de ce qui s'est passé et qui ne sera donc pas identique aux dires des autres témoins.
  • Ainsi s'explique le fait que les êtres les plus sensibles sont beaucoup plus réceptifs à cette forme involontaire de mise en mémoire. Ainsi à l'inverse, les êtres les moins pourvus d'imagination ou de sensibilité sont plus doués pour la mémoire des chiffres, des lettres, des procédés mnémotechniques.

 

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